Virginia Tech : ça pulse !

Ce sera annoncé officiellement demain lors de la Supercomputer Conference de Phoenix : le “Big Mac” construit par l’Université Virginia Tech prendra la troisième place au palmarès des ordinateurs les plus puissants de la planète, annonce Wired.

Le premier super ordinateur composé de “briques de Mac” de l’Histoire est désormais capable d’effectuer 10 280 milliards d’opérations à la secondes (10,28 téraflops), avec ses 1 100 Power G5 bipros. Le Terascale n’est ainsi devancé en termes de puissance que par ASCI Q du Laboratoire National de Los Alamos, et surtout par le Simulateur Terrestre japonais qui développe lui jusqu’à 35 téraflops. Cependant, et c’est ce qui avait fait pencher la balance en faveur du G5 face à ses concurrents directs, le coût du petit dernier est bien moindre puis qu’il n’est que de 5,2 millions de dollars, à mettre en rapport avec les 350 à 400 millions de dollars estimés du japonais.

Mais la course à la puissance ne s’arrête pas là puisque l’université de Virginie prépare déjà l’échéance suivante, avec son prochain super computer à “prix cassés, lequel devrait atteindre les 50 téraflops à l’horizon 2006. Il s’agit de pouvoir délivrer une énorme puissance de calcul destinée à des calculs de simulation, dont la physique fondamentale est très friande en particulier.

Et c’est Big Blue le spécialiste historique dans le domaine qui devrait rapidement reprendre la main dans cette course du “plus avec moins” puisque IBM travaille sur le prochain avatar de sa série Blue Gene, commandité par le Laboratoire National Lawrence Livermore de Californie et le Ministère américain de l’Energie, capable de fournir 360 téraflops grâce à ses 130 000 processeurs Power Pc 440 GX “embarqué”, prévu à l’origine pour équiper… des PDAs !
– Mac Supercomputer Joins Elite
– Virginia Tech
– Laurence Livermore National Laboratory
– La même (ou presque), en français, chez SVM

merci à Fred pour l’info 😉